Les archers de Notre-Dame sont en mesure d'aligner jusqu'à 12 archers lors des mêlées.
Leurs équipements leur permettent d'évoquer plus de deux siècles d'histoire, depuis les
archers en tenue civile adaptée de la fin du XII° siècle jusqu'aux archers lourds de la fin du XIV°.
Certains membres sont également combattants à l'épée et participent aux lices.
Ci-présent le Doctorus medicinée, diplômé de Bombastus Sanussus, établi et vivant en l'hospitalerie d'Avignon d'où il vient pour libérer chacun,
qu'il soit riche ou pauvre, de la douleur et de la souffrance de toutes sortes !!
"N’hésitez pas davantage, braves gens, à me parler de tracas qui vous tourmentent, venez me voir,
moi le très célèbre chirurgien qui ai déjà eu l'honneur de délivrer Son Altesse Royale de la lèpre inguérissable."
La Compagnie possède un pas de tir d'initiation à l'arc médiéval (adultes et enfants) et offre diverses animations autour de ce
thème.
Des concours peuvent être organisés pour les enfants lorsque les conditions le permettent.
Sur certaines prestations, il est possible d'organiser des tournois d'archerie médiévale à la demande des organisateurs.
Nos archers sont des routiers, des mercenaires qui se déplacent sans cesse, à la recherche de moyens de subsistance et d'engagements. Ils sont donc accompagnés de femmes et d'enfants et vivent dans des tentes. Celles du Capitaine est vaste et confortable, les soldats doivent se contenter de petites tentes dites "militaires".
Le soir, après parfois une longue journée de marche et une fois le campement installé, hommes et femmes se retrouvent autour du feu pour un repas qui se prolonge souvent tard dans la nuit au son de chansons gaillardes.
L'étape est également l'occasion d'entretenir le matériel : réparer les tentes, aiguiser les armes, dérouiller les armures, s'entraîner au tir à l'arc...
La cuisinière s'occupe de ses fourneaux tandis que d'autres femmes s'adonnent au tissage, à la couture, à la lessive, afin que tout un chacun soit correctement nourri et vêtu.
Nourrir une troupe en marche n'est pas chose aisée, surtout quand les vivres viennent à manquer.
Dame Aure de la Saulce est notre cuisinière. En son absence, c'est son époux Thierry de Saléon qui s'y colle avec plus ou moins de bonheur mais toujours avec enthousiasme. Une troupe bien nourrie peut faire face à toutes les situations.
Si le pain était avec les fromages, les racines et les fruits, la base de la nourriture paysanne, les archers de la compagnie Notre-Dame ne sauraient s'en contenter. Il faut donc redoubler d'astuce pour les satisfaire, d'autant que les livres de cuisine médiévaux sont rares et les recettes qu'ils contiennent ne son pas aisées à confectionner avec les ingrédients modernes sur un simple feu de bois.
En effet, certains aliments aujourd'hui courants n'existaient pas en Europe au moyen-âge (parce qu'importés plus tard des Amériques ou d'Asie) et d'autres, surtout des légumes, ont disparu.
La cuisine médiévale était très épicée. Si la cannelle et le gingembre étaient omniprésents, certains plats pouvaient contenir jusqu'à sept épices différentes. Contrairement aux idées reçues, leur usage n'était pas destiné à masquer le goût de la viande avariée ou du vin piqué. L'homme médiéval, même modeste, avait du goût et outre les épices il savait donner de la couleur à ses plats.
La cuisine du moyen-âge était diététique : très peu de corps gras, pas de sucre (considéré comme un médicament) et beaucoup de fruits et légumes.
Moins consommés par les nobles que par le peuple, les fruits étaient exclusivement ceux de la région et de la saison (fraîcheur oblige).
C'est sans doute parmi les légumes qu'il y a beaucoup de différences avec l'époque moderne. Beaucoup parmi ceux que l'on consomme aujourd’hui proviennent d'autres continents, comme les pommes de terre, les tomates, les courgettes et les haricots.
Le riz a été rapporté par les croisés mais il n'est véritablement donné qu'aux malades.
Chez les moins fortunés, on consomme aussi beaucoup de petit épeautre. Ce blé se consomme en bouillie mais il sert aussi pour cuire le pain.
Les herbes fines étaient utilisées surtout comme condiment à la place du sel sur lequel pesait un impôt très lourd : la gabelle.
Les enfants du public seront les acteurs d'une capture d'un chevalier voleur. Ils seront équipés tels de vrais
archers et déambuleront à la recherche du chevalier. Ils le captureront et l’emmèneront pour son jugement.
Nos faussaires reproduisent sous vos yeux de véritables fausses pièces de monnaie (Philippe Le Bel) et vous invitent à en fabriquer vous-mêmes en évitant de vous taper sur les doigts !
Depuis sa création en 2008, la Compagnie Notre-Dame a célébré de nombreux mariages et baptêmes, fictifs bien sûr.
Tour à tour sérieuses ou comiques, ces cérémonies ne laissent jamais le public indifférent et restent un souvenir impérissable pour les épousés.
Inspirés d'écrits des XIII° et XIV° siècles ainsi que du rite de Saint-Pie V, nos textes sont d'une grande authenticité.